2 août 2012

Pemberton - mardi 31 juillet 2012

En quittant le « Clinton Pines » nous félicitons encore les patrons du camp pour cet endroit qui vaut un séjour, on y est bien, tranquille, les douches sont rigoureusement propres, les WC aussi, excellente connexion wifi. Et là je rencontre mon deuxième copain-chat : Blaser, un roux et blanc, a-do-ra-ble. Lui fais plein de gratouilles, photos et départ.



Nous sommes dans une région montagneuse, mais bien différente des Rocheuses,  les montagnes sont plus douces.

Arrêt pour une visite d’un ranch historique : Hat Creek Ranch. Bien, sans plus.





Une cousine de Jujunette :





En revanche le paysage qui l’entoure est sauvage, aride, avec de la terre ocre (une richesse de l’endroit). C’est drôle les paysages sont très diversifiés, contrairement à la nourriture, qui elle, reste immuable.





Comme le pays, tout est grand ici, même les bulles dans l’eau gazeuse. Ils ne connaissent pas la « minibulle ». Quand on ouvre la bouteille, elle explose littéralement. Nous avons perdu ainsi quelques bouchons.

Avons fait notre pause de midi au bord d’une belle rivière, il paraît que des chèvres des montagnes gambadent dans les parois abruptes. N’en verrons aucune, pas plus que nous ne verrons des serpents et des alligators lézards annoncés. Je peux vous dire qu’après avoir lu le panneau, je ne passais plus sur aucune pierre et ne m’approchais plus du bord de la rivière.


La route devient étroite, sinueuse et très escarpée. Le Loup était très admiratif de la témérité des attelages d’antan qui parcouraient une telle piste et pouvaient être tirés par 10 chevaux. Voulant filmer un train dans les méandres de la paroi, Le Loup pile le camion à peu près n'importe où et s’élance. Je ferme tout, prends les chapeaux (il fait une chaleur abomifreuse) et vais le rejoindre. Je me stoppe tout à coup sur l’aire de parking, un type et une dame font voler leur faucon avec gant et tout le « toutim ». Le faucon est équipé d’un grelot à ours et vole de l’un à l’autre. Il se fait récompenser d’un petit souffle sur la tête. Je n’avais jamais vu cela, c’est magnifique.

























La route devient de plus en plus raide, nous peinons à la montée et utilisons le frein moteur à la descente (pentes de 10% à 15%).





Les paysages sont de plus en plus superbes et sauvages.



Tout soudain, un petit ours noir file sur le côté. Nous sommes maintenant dans la vallée entourés de très hautes montagnes.
Le Loup ayant réussi à éviter Whistler pour  ce soir, est tout content de demander au Visitor Centre notre altitude et la hauteur des montagnes. Hé là, stupéfaction, nous sommes à 206 mètres d’altitude et le Mont Curie culmine à 2500 m ! Drôle d’impression que de se sentir en haute montagne à 200 mètres d’altitude.

Il y a toujours un moment durant nos vacances au Canada où le Loup fait des remarques (totalement injustifiées) à Chaton sur sa conduite. Et tout aussi sûrement, il arrive toujours le moment où Chaton énervé lui balance : « t’as qu’à le conduire toi-même ton camion ! ». Eh ben, c’est arrivé !

Comme ce trajet a été long et difficile nous décidons de camper à Pemberton, dans un parc provincial : Nairn Falls Park, le dernier de notre voyage. Les ours noirs et grizzlis sont annoncés et nous devons être très prudents. Voulant aller voir les chutes d’eau voisines, nous jetons un œil sur un panneau explicatif. Bien nous en a pris. La promenade a avorté tout de suite.  Ce panneau expliquait la présence de boas constrictors (de 45 cm, mais constrictor quand même !), qu’il ne fallait pas les prendre dans nos bras (comme si on en avait envie !) car il se passait des choses étranges….
Donc retour camion au pas de course, en regardant partout ! Le Loup a ainsi découvert un alligator lézard écrabouillé….Beurk !


Nous avons fait un grand feu de joie pour nous réconforter et éloigner les bêtes sauvages.
Puis spaghettis sauce tomates basilic.
Puis plus de spaghettis tomate-basilic, le gaz ayant rendu l’âme au moment où on a bien sali toutes les casseroles…
Moment de désarroi et état des lieux. Nous n’avons plus de gaz, donc plus d’eau chaude, plus de douches non plus et plus de frigo. Les deux derniers jours s’annoncent spartiates….
Nous engloutissons ce qui se trouve dans le frigo, faut pas gâcher. Et nous retrouvons tous les deux sur nos banquettes un peu écœurés. Vous avez déjà mangé souvent, vous, de la salade de chou, avec du fromage bleu danois épais, une tranche de pain (on a toujours oublié d’en racheter) et des Kellogg’s à la banane se noyant dans du lait ! Beurk !
Et pas de café pour pousser tout cela.

Merci FRASERWAY !!! Ils nous avaient certifié que les deux bonbonnes de gaz étaient pleines. Je m’explique mal comment la première a duré plus de trois semaines et la deuxième quatre jours. De plus je m’extasiais tous les jours d’arriver à être aussi économe sur l’eau chaude et sur tout..

Demain nous allons donc partir vite, après avoir boullotté nos Kellogg’s, de manière à trouver de la place dans un camping avec services et boire un café.

Un Alka Seltzer et bonne nuit !

1 commentaire:

  1. Notre-Dame, la basilique???:-D
    Mais quelle poisse ces bonbonnes.,. Pauvres ChaLoup! Vivement le fin mot!

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