20 sept. 2012

Marchouille vue par moi

Haut lac de Moiry avec Vaé

Le Loup est déjà en haut avec Chanel. Ils nous attendent, Chanel en mâchouillant des herbes.... ;-P


….et ce sera long !
En effet nous avons choisi de partir en voiture et Valérie, ma nièce, vient me prendre à Carouge. Nous n’avons pas pris l’autoroute, mais opté pour Chamonix avec arrêt obligatoire à la Maison de la Presse, et arrêt encore plus obligatoire au Tea-room des « Petits Gourmands ».
Une tisane du Berger accompagnée d’une tartelette aux myrtilles pour elle et d’une patte d’ours à la framboise pour moi (Canada, Canada…) nous ravirons les papilles.
Reprise de la route tranquillou, on papote.
Il est tard, et un coup de fil du Loup qui s’inquiète nous tire de nos bavardages.
- « vous êtes où ? »
- « A Martigny ! » du tac au tac pour le faire marcher ! Et il court !
En réalité nous sommes juste à l’entrée de St-Luc et c’est deux gamines hilares qui sortent de la super jolie voiture de Vaé.
Installation rapide car nous avons réservé au Restaurant de la Poste. Laurent nous avait prévenus qu’il aurait des filets de perches. Nous nous précipitons affamés, pour nous le goûter est déjà loin.
Vaé n’est pas amatrice de filets de perches, mais elle nous fait confiance.
Une merveille !
Elle est aussi conquise ! Une adepte de plus ! Nous passons un excellent moment, avec passage rapide de Manon et Emma qui veulent voir « Jujunette et le Loup » ! Elles sont trop mignonnes et cela nous fait beaucoup rire. Une tarte aux mirabelles paraît-il exquise (Grrrr, je suis un peu au régime) clôturera ce délicieux repas.
Nous préparons les sacs et l’équipement le soir, nous avons hésité entre la cabane du Grand Mountet ou le Haut lac de Moiry. N’étant pas sûrs d’arriver à Mountet et voulant éviter la frustration d’une course non achevée, Moiry est donc choisi.
Tout est prêt, mais nous avons la rigolette Vaé et moi. La salle de bain est emplie de nos fou-rires, on va perdre un temps pompon à se raconter plein de bêtises en pouffant….. Le Loup et Chanel sont atterrés. Et cela nous fait rire davantage.
Finalement tout le monde est au lit et à 7h30 le lendemain, petit déjeuner pour eux et cappuccino pour moi. Là faut reconnaître : on rit moins…c’est tôt…
Et on rira encore moins quand Valérie enfilera la première chaussure et se sentira bizarre, ne les trouvera pas assez oranges. Ne parviendra plus les attacher. Enfilera l’autre et se plaindra que la languette la gêne. En y regardant de plus près je me rendrai compte alors qu’elle n’a pas les bonnes chaussures. Le Loup qui lui prête les siennes chaque fois qu’elle vient marchouiller n’a pas fait attention et lui a donné les miennes qui sont grises avec très peu de orange et surtout plus petites.
Le Loup fait l’aller-retour pendant que nous buvons un jus au restaurant du barrage.
Finalement nous partons vers 11h15. La Puce n’est pas au mieux de sa forme.



On ne peut pas la blâmer, la dernière fois qu’on lui a proposé une marchouille, ça a duré 10 heures !
Arpittetaz – col de Milon, vous vous souvenez ?? Depuis elle craint que l’effort soit trop soutenu et de ne pas y arriver. Je lui dis de mettre ses pas dans ceux du Loup, et la pauvre, dès qu’elle laisse trop de distance s’installer, elle me sent derrière elle qui la pousse…. L’adjudantinette....
Un petit passage de pierre prise dans la glace ne va pas la rassurer davantage, c’est sûr. Le Loup nous taille des marches.
Après deux pauses et discussions où nous faisons tout notre possible pour la rassurer :
- proposition de rentrer en car jusqu’au barrage,
- ou revenir par le bord du lac, tout au bord.
- de pique-niquer, cela ira mieux après.
Et en effet, elle va beaucoup mieux après. Et c’est moi qui me suis un peu ramollie et qui me réjouissais de finir tout tranquillement.
Ben non. Le Loup et Vaé mettent la gomme, et moi je peine.


Vous voyez la tête d'aigle ?

Et le retour va se faire magistralement, Vaé est fière d’elle d’avoir géré cette difficulté et nous, nous sommes très fiers d’elle aussi. Tout le monde est content, tout le monde s’embrasse, c’est la fête.
Retour au chalet où nous nous activons de concert pour le repas : salade de fenouil et pommes, polenta et champignons.
Puis dodo, vite fait. Nous sommes cuits. Avons marché 6 heures 45.
Nous profiterons du chalet dimanche, il fait tellement beau et chaud juste ce qu’il faut…..

2 commentaires:

  1. Quel magnifique récit! Et quelle belle journée! Ta nièce a l'air formidable, je t'envie beaucoup! :-) Je t'aime Tantinette d'amour

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  2. @Kitty, n'est-ce pas, j'ai vraiment trop de chance ! Becloves.

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