7 oct. 2012

Cabane de Moiry - (29 septembre 2012)

Je tenais à vous remercier pour tous les commentaires que vous m'envoyez, mais je trouve dommage que vous les fassiez sur mon mail. N'ayez pas de crainte, inscrivez-les dans les "commentaires " en bas du blog. Faites-en profiter mes autres lecteurs, car vous êtes aussi tous furieusement drôles.

D'autre part, si vous voulez agrandir les photos, cliquez dessus.


C'était le week-end dernier, il faisait un temps affreux à Genève et bien à St-Luc aussi, mais cela ne nous a jamais empêché d’aller faire quelques pas… Et le Loup a de nouvelles chaussures à essayer, alors….  Les autres, les « oranges » sont devenues la propriété de Vaé.

Chanel est venue me tirer du lit pour aller faire un tour dans le jardin, moi j’ai froid déjà avant de mettre le nez dehors. Il a plu. Je vois que mes dahlias se plaisent bien en altitude, ils sont magnifiques.


Petit déjeuner pris, pour moi très léger, j’ai pas mal grossi durant l’été, faudrait que je songe sérieusement à un petit régime…Moi qui adore manger….

Chloro reprend la route du barrage et nous dépose au bord du bassin de décantation. L’équipement est vite enfilé. Nous ne prenons pas le sentier habituel. Une jolie montagne est attentivement regardée en vue d’une prochaine balade. Le Loup s’amuse à faire de belles empreintes avec ses nouvelles pompes, mes marques à côtés sont plus floues.


Il pleuvine, le brouillard est en haut.
La vue sur le lac et le glacier : sauvage.


Ca y est, j’ai chaud maintenant ! La valse des vêtements commence. Là j’enlève des couches.

Nous traversons un endroit plein de cairns et de stonehenge miniature.







Amusant ! Je photographie, c’est plus facile que les marmottes…
















Sur le glacier une équipe de cinq fait des exercices. On les voit se suivre à la queuleuleu.





Mais où est Charlie ??
  
Un passage plus raide équipé de chaînes est vite passé, nous rejoignons le sentier habituel.



Un autre passage encore un peu plus raide est également passé, et ensuite les lacets qui mènent à la cabane, monotones.
La couleur des pierres est intéressante, presque violette. Le brouillard descend. Nous sommes cernés. Tout à coup, un drôle de caquetage, nous tournons la tête. Nous venons de lever quatre lagopèdes blancs, déjà en habit d’hiver. C’est beau ! Mais ça a un cri couillon…
On ne sait pas vraiment où on est, on voit rien.
Et enfin la cabane se dresse devant nous. J’ai trouvé court.


Elle est belle cette cabane et sa nouvelle rustine aussi. Très moderne, en cuivre et verre, avec un mobilier en bois, elle doit être confortable. Il commence à neiger.



Pendant ce temps, comme la cabane n’est plus gardiennée, le Loup a ouvert le local hiver. Là nous sommes enchantés. C’est beau, confortable, il y a tout ce qu’il faut, même de la lumière.


 Deux dortoirs sont laissés à disposition.


Les tarifs et le livre de cabane se trouvent à l’entrée. Il est habituel de s’y inscrire, d’indiquer son nom, les dates de passage et la course envisagée. Et évidemment de payer par bulletin de versement sa nuitée, le bois utilisé, etc…Nous cassons une petite graine, puis nettoyons tout et rangeons.  Je me réjouis de remonter durant l’automne avec tout ce qu’il faut pour manger et ….ma couette. Non, je rigole ! Je me mettrais dans les couvertures de l’armée qui  piquent et ne tiennent pas chaud même quand on les empile et ont une odeur bien à elles.
Un petit saut au WC (extérieur à la cabane) avant de redescendre, il y en a un laissé à disposition, bien équipé. Nous donnons nos déchets au chocard qui nous tourne autour, le Loup relace ses belles chaussures


et  nous redescendons toujours dans le brouillard, avec parfois de la pluie. Il fait un froid de gueux.

Par intermittence nous voyons le glacier avec son équipe qui travaille toujours et de très belles crevasses, certaines sales et d’autres très bleutées.
Bientôt nous sommes en bas. Un arrêt à Grimentz au restaurant les Mélèzes où l’accueil est de moins en moins agréable  pour un café.




Puis retour chez Douchka où Chanel nous attend avec impatience pour aller faire son tour dehors.


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