21 juil. 2012

Prince Georges - Mackenzie 19 juillet 2012

De tous les services (eau courante, électricité et tout à l’égout), c’est l’électricité que nous retrouvons avec le plus de plaisir.
Hier nous avons pu allumer partout, en chargeant les portables, le notebook, les appareils photos et la caméra, se refaire des rôties. Que c’était simple, nous les apprécions d’autant plus.
Bon, on peut pas dire que l’eau courante soit banale non plus. Une vraie  douche dans un grand aménagement de douche (et non pas en petit dans le RV) c’est juste divin.

Une des choses que j’ai de nouveau le loisir de faire, c’est lire (j’abandonne mes bouquins terminés dans les campings ou les Visitor centre. Des livres en français sont rares). Quel bonheur ! A Genève ou St-Luc, je suis toujours pressée, mille choses m’occupent.
-         Interruption pour cause de chasse aux moustiques. Touchés, coulés !
La possibilité aussi de ne rien faire, de contempler, de parler tranquillement avec mon Loup sans stress (et lui de m’écouter tout aussi tranquillement, sans stress !), des moments rares que même nous, montagnards, n’arrivons pas souvent à nous octroyer sauf en refuge.

Je vous laissais sur une grande question, où allions-nous nous diriger ?
Vers le nord ! Nous montons en direction de Mackenzie sur la 97 Hwy.
Une ferme de pionnier (The Huble Homestead) construite en 1909 dans un coin complètement isolé, avec des ours mentionnés (il faut  descendre 400 mètres à pied, je suis pas tranquille du tout, je regarde partout), retiendra un long moment notre attention.



La façon de vivre à l’époque est très bien décrite, le grenier (genre raccard valaisan en plus petit, et c’est pour éviter que les ours viennent se servir, pas les souris, bien sûr)



est perché sur 4 piliers recouverts en aluminium. Plus loin une délicieuse glace vanille + des fraises nous sera servie par une délicieuse jeune fille rougissante dans le magasin général. On y entend un gazouilli, des oiseaux ont fait leur nid.

Ils organisent pour les enfants de 7 à 10 ans des camps de pionniers d’un jour. Ils devront se débrouiller en costume d’époque et faire tout ce que faisaient les gens de l’époque.
Le paysage change, la forêt boréale nous entoure à perte de vue. Nous adorons ça. Un arrêt au Bear Lake pour une trempette de pieds nous ravira jusqu’à ce qu’on lise qu’il faut absolument bien se doucher ensuite pour éliminer les puces urticantes….Mais ça sent bon le pin.


Les femmes sont toujours aussi inconscientes, elles se vaporisent à l’huile solaire sans protection…
Un autre arrêt au bord d’un lac pour un grignotage. Nous croisons énormément de camions chargés de grands troncs d’arbres
Et Mackenzie…Petite ville…avec un quartier résidentiel assez mignon. Petites maisons pimpantes avec de gros RV, grosses voitures et gros bateaux et évidemment pelouses à l’anglaise ! Ils doivent se tailler dès qu’ils ont congé.
Les Canadiens adorent avoir des trucs qui soient le + du monde ! Et ils ont leur Tourneau : 2 énormes rouleaux compresseurs crantés reliés par une structure en acier et activés par deux moteurs diesel de 700 chevaux (ça vous intéresse, hein les Filles !).


Le Mackenzie Municipal Campground nous accueille gracieusement. Comprenez : gratuitement. Pour les touristes qui ne restent que 2 nuits et sans les services, c’est gratuit, et en plus il y a des douches spacieuses. C’est plutôt le wifi qui me donne du fil à retordre….
Mais en plus de tout l’endroit est joli et bien conçu. C’est top !
Le Loup est déjà affairé à son feu, ce soir sirloin – patates – crème aigre. Jujunette est ravie car quand il y a de la viande, on boit du vin et non de la bière, ça l’arrange car elle a grossi.

Une grande décision a été prise. Nous n’irons pas sur l’île de Vancouver, trop de monde, trop compliqué en RV, pas envie de perdre du temps avec les ferries. Nous avons entendu l’appel du Grand Nord.

Il est étonnant de voir l’impact qu’a sur nous cette partie du Canada. Nous nous sentons complètement à l’aise et agréablement solitaires.
(Faut que quelqu’un m’enlève ces chips au sel et vinaigre ! Ce truc-là c’est comme les cacahuètes salées…)
Aucune envie de repartir vers la foule, plutôt l’envie d’atteindre le Yukon qui nous manque.

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